Extraction CO₂ vs éthanol : un impact sur la pureté, les terpènes et le goût ?
L’univers du CBD est en constante évolution et propose aujourd’hui des produits d’une qualité remarquable. Cependant, à qualité égale, certaines différences notables subsistent, souvent liées à la méthode d’extraction utilisée. Deux procédés dominent le marché : l’extraction au CO₂ supercritique et l’extraction à l’éthanol. Le choix de la méthode a un impact réel sur la pureté, la concentration en terpènes, mais aussi sur le goût final du produit. Tour d’horizon de ces deux techniques.
Qu’est-ce que l’extraction au CO₂ supercritique ?
L’extraction au CO₂ supercritique est souvent considérée comme la méthode la plus propre et la plus innovante. En utilisant du dioxyde de carbone porté à un état supercritique (ni totalement liquide, ni totalement gazeux), ce procédé permet de séparer les cannabinoïdes et terpènes de la matière végétale sans utiliser de solvants chimiques toxiques.
Ce mode d’extraction offre une précision chirurgicale, permettant d’isoler des composants spécifiques, comme le CBD ou le CBG, tout en préservant les terpènes naturels. La température relativement basse utilisée dans le processus aide également à préserver l’intégrité des molécules les plus sensibles, ce qui garantit une meilleure préservation du profil aromatique de la plante d’origine.
Extraction à l’éthanol : une méthode plus ancienne mais efficace
L’extraction à l’éthanol, quant à elle, est une technique plus ancienne, mais qui reste populaire notamment pour son coût réduit et sa capacité à extraire de grandes quantités. Elle consiste à faire macérer la plante dans de l’éthanol, qui agit comme un solvant en extrayant les composés actifs.
Bien que cette méthode permette d’obtenir un spectre large de cannabinoïdes, elle présente quelques limites. L’éthanol a tendance à dissoudre également les chlorophylles, ce qui peut affecter le goût final du produit (souvent plus amer) et donner une couleur plus foncée à l’extrait. Et bien que des processus de distillation puissent raffiner le produit final, une partie des terpènes volatils peuvent être perdus pendant l’opération.
Pureté, goût et terpènes : quelle méthode se démarque réellement ?
En matière de pureté, l’extraction au CO₂ tire son épingle du jeu. Elle permet d’obtenir des extraits particulièrement purs et exempts de résidus de solvants. Les produits issus de ce procédé sont souvent plus transparents, à la fois dans leur apparence et leur composition.
Côté goût, le CO₂ permet une meilleure conservation du profil aromatique naturel des fleurs de chanvre. Les terpènes, responsables des arômes et effets d’entourage, sont mieux préservés — un avantage non négligeable pour les connaisseurs qui recherchent une expérience sensorielle complète.
À l’inverse, les extraits à l’éthanol peuvent parfois offrir un goût plus fort, voire plus amer. Même si certaines techniques modernes permettent de limiter cette dégradation, le risque de perdre en finesse aromatique est plus élevé.
En conclusion
Si vous recherchez un extrait de CBD le plus pur possible, avec un fort respect du profil terpènique et des arômes naturels, l’extraction au CO₂ supercritique reste à ce jour la méthode la plus qualitative. L’éthanol, bien qu’efficace, peut impacter légèrement le goût et la composition du produit, mais il reste une solution plus économique pour certains types d’extraits.
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